mercredi 5 octobre 2022

Croisset (Francis de) - La Féerie Cinghalaise (illustrations par Henry de Renaucourt)


CROISSET (Francis Wiener de).

La Féerie Cinghalaise. Ceylan avec les Anglais.
Bois en couleurs et hors-texte gravés par Henry de Renaucourt.

Paris, Montchanin, 1928.

 



In-8° broché sous couverture rempliée, 292 p., 105 illustrations (45 lettrines, 54 bois en bichromie dans le texte et 6 planches en couleurs hors texte), tirage limité à 337 exemplaires numérotés, celui-ci est l'un des 300 sur vélin d'Arches (n° 126).

 


 

Article du Petit Parisien :
   Parce que M. Francis de Croisset est un auteur dramatique célèbre, maitre incontesté de tous les théâtres du Boulevard, on s'imagine volontiers qu'il ne peut vivre loin de Paris dont il est l'enfant gâté et qu'il a conquis par sa grâce et son esprit. Le triomphal auteur de l'Épervier, du Bonheur... Mesdames ! et de tant de succès, pour bien montrer que dans ce vaste monde d'autres scènes existent pour lui en dehors du Gymnase et des Variétés, est allé, cette fois, chercher ses types et ses sujets d'observation jusqu'à Ceylan. C'est le grand théâtre de l'Inde avec ses fakirs et ses brahmanes, avec ses décors de temples, ses cortèges sacrés et barbares que le dramaturge, qui est un poète exquis, un voyageur malicieux et un philosophe292 ironique, dresse sous nos yeux, dans un livre sensationnel, qui fera, lui aussi, à la suite de l'auteur, le tour du monde.
   Ce grand garçon aux belles manières, qui a conservé une gaité et une verve un peu effrontées de page, a pu, grâce à sa connaissance de la langue anglaise, qu'il parle depuis toujours, être accueilli comme un ami par les maîtres de l'heure dans l'Inde.
   C'est dans Ceylan aux Anglais qu'il nous guide, et ses entretiens, dans un mess britannique, avec le jeune lieutenant Hollicot, aux joues fraiches sous ses cheveux de paille, contiennent plus de vérités que maint gros livre de politique étrangère.
   Tout l'esprit qui jaillit, riposte, rebondit dans le théâtre de Francis de Croisset se retrouve dans ses dialogues de Ceylan. Comme l'air qui les entoure, ils sentent la tubéreuse, la cannelle et le poivre...
   Il n'est pas possible de lire sans être oppressé, comme si la jungle cernait le lecteur, les pages du dramaturge sur Anuradhapura, la ville morte avec son ancien monastère aux neuf pyramides, et la scène si bien filée du charmeur de serpents sur la petite place de Khandi. Car M. Francis de Croisset, quoi qu'il fasse, ne peut oublier, même à Ceylan, qu'il est homme de théâtre.
   Pierre Loti donna à son livre fameux le titre de l'Inde sans les Anglais ; André Chevrillon épingla sur sa belle étude ces simples mots : Dans l'Inde. Titres de romanciers et de voyageurs. M. de Croisset est resté l'homme de théâtre après d'étincelantes comédies, il nous offre, cette fois, une féerie. Sa Féerie cinghalaise aura dans l'imagination des hommes des milliers de représentations ; mais il ne se trouvera pas une salle au monde assez grande pour contenir les admirateurs qu'elle suscitera dans l'avenir.

 


 

Bibliographie :
   - J.V., La Féerie cinghalaise, dans Le Petit Parisien, 31e année - n° 17947 - 19 avril 1926, p. 1.

 


 

70 euros (code de commande : 00134).

 

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